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Lights Go On (the last dance)

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Lights Go On (the last dance) Empty Lights Go On (the last dance)

Message par Invité Mer 19 Jan - 3:40

Et là vous vous dites : "O.O ... C'est qui celle là ?" C'est pas faux ! Un pauvre déserteuse qui refait surface après avoir lâchement déserter, je vois venir les remarques ! Honte à moi je conçois comme j'ose revenir après tant de jours d'absence je ne manque vraiment pas d'air ! Je devrais repartir sur le champ ! On devrait me bannir carrément en faite ! Je suis indigne n'est-ce pas ? Je sais en plus j'avais dis que je posterai (ou du moins essayer) un cover de You're My de TaeYang or je ne l'ai toujours pas fais, car je me démerde comme un manche à balai ! Je fais quoi alors ici ? Que dalle ! Et je m'excuse ! Je suis patathétique ! UU" Sinon pour essayer de me rattraper (ce qui n'arrivera surement pas !) voilà un de mes très récent OS, je vais devoir en écrire un autre bientôt ! OSEF J'espère que vous l'apprécierez, pour il est presque important. Mon meilleur travail, je pense !

    Auteur : Aikô
    Rating : G
    Genre : Aucune idée.
    Notes de l'auteur : Le titre c'est une petite dédicace à une demoiselle. Aucune personne n'est prédéfinie dans cette histoire, je sais juste que quand je l'écrivais je pensais à Poppin darling
    vous, imaginez qui vous voulez ! Wink


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Lights Go On (the last dance)

J'étais assise dans le fond du café, et je regardais par la fenêtre. Les rebords de cette dernière étaient envahis par la buée, résultat de la guerre que se livraient la chaleur de l'établissement et le froid de l'hiver qui régnait dans les rues de la ville. Je tenais fermement ma tasse, en espérant qu'elle me procure de la chaleur, j'aimerai que ce soit la même chaleur que celle de tes bras. Je me revois encore assise sur le banc devant le miroir et derrière toi, en y repensant bien, j'avais toujours été derrière toi. Tu brillais sous les feux de la rampe pendant que moi, je restais dans ton ombre, à t'observer en silence. Je n'avais jamais eu le courage de venir t'adresser la parole, tu étais si beau sous ces projecteurs. J'avais peur que si je venais te parler, je te briserai. Je briserai ton talent. Ce don que tu avais, je l'enviais, ah ça oui je te l'enviais ! Je voulais te ressembler, devenir comme toi, devenir forte et exceptionnelle aux yeux de tous. Malheureusement j'avais tendance à oublier que toi, tu étais né dans ce milieu. Cet espace artistique et musical t'entourait depuis ton plus jeune âge, alors que moi, je n'étais qu'une simple fille des petits quartiers, issue d'une famille modeste aux revenus dis, « convenables ». La seule chose que j'avais réussi à faire pour être comme toi (du moins pour essayer), c'était d'aller dans cette prestigieuse école de danse. Mes parents avaient dépensé leurs dernières économies pour m'y envoyer. Sauf que je ne savais pas qu'aller là-bas, ce serait comme prendre un billet simple, sans retour, pour l'enfer. Je ne savais pas comment j'allais faire pour m'en sortir, le peu d'expérience que j'avais en danse, je l'avais acquis dans le salon de mes parents devant la TV. Autant se dire, que j'étais mal partie. Mais les années défilaient et je sortis de l'école avec une mention, toi également. J'étais si heureuse de voir que toi aussi, tu avais réussi. Je voulais te sauter dans les bras, et pleurer de joie mais on ne se connaissait pas, on ne s'était jamais adressé la parole. Entre nous, il n'y avait que des regards, mais ce n'était que purement professionnel. Pendant trois ans, je perdis ta trace. Je pensais jour et nuit à toi et ton déhanché. Ton visage, ton sourire m'étaient à jamais gravés et ça me tuait. Je resserrais mon emprise sur ma tasse de chocolat chaud, et je sentis couler les deux ou trois larmes qui menaçaient de sortir depuis dix minutes. Tu vois rien qu'une seule pensée de toi, me faisait mal. J'aurais tant aimer me retrouver dans tes bras, habillée d'une de ces belles robes à paillette blanche que l'on voit dans les vitrines de bourgeois et toi, vêtu d'un costume noir chic. Je pensais que cela aurait été l'harmonie parfait, le couple que tout le monde adorerait. Tel un prince faisant danser sa princesse. Un rêve. Oui ce n'était qu'un rêve de petite fille. Quand j'étais petite je faisais tout le temps ce rêve; qu'un beau et valeureux prince vienne délivrer sa bien-aimée de la méchante sorcière. Ce qu'on pouvait être innocente et naïve en étant enfant, ce n'était que lorsqu'on atterrissait dans le monde des grands, qu'on constatait que les rêves n'étaient qu'éphémères. J'aimerai que ce soit faux. Je souhaiterai qu'au moins un rêve sur mille se réalise. Mais quel était mon rêve déjà ? Je ne savais même plus, ou alors je faisais en sorte de ne plus m'en rappeler pour ne pas me détruire une fois de plus. Depuis que j'avais rejoins ta compagnie, et que j'avais été désignée pour être ta danseuse, il m'était de plus en plus difficile d'oublier mon souhait. Par moment je me retrouvais seule avec toi dans la salle de répétition. Toi tu étais à l'aise, tout simplement parce que tu ne me connaissais pas, tu ne savais pas qui j'étais, je ne pouvais même pas dire que tu avais oublié qu'on avait été dans la même école pendant des années, puisque tu ne n'avais jamais fait attention à moi. Tu ne regardais que mes pas, mes enchainements. Jamais tu ne m'avais regardée autrement qu'à travers la danse, tu n'avais jamais cherché à engager la conversation même pour travailler. Tu ne faisais qu'observer, avec un regard qui tuerait n'importe qui. Je finissais ma boisson et m'apprêtais à m'en aller de ce café quand je te vis entrer en furibond. Tes cheveux humidifiés à cause des flocons de neige fondus, ton écharpe et ton manteau recouvert de neige montraient que tu avais passé du temps dehors, pourquoi n'étais-tu pas en train de t'entrainer ? Je restai sur place, mon corps refusait de bouger. Il ne m'obéissait plus. Pourquoi ? Pourquoi je ne pouvais rien faire ? Je m'étais jurée de tirer un trait sur toi; alors pourquoi est-ce que je ne pouvais plus détacher mon regard de ta silhouette ? Je luttais contre cette paralysie, je refusais de rester plus longtemps. Je ne voulais pas que tu croises mon regard, car je savais que si tu le faisais. Tes yeux allaient me transpercer, et je me mettrais une fois de plus à pleurer, il n'en était pas question. Je pris mon courage à deux mains et me dirigeai vers la sortie. Au moment où je passais le seuil de la porte, je t'entendis m'interpeler mais je ne réagis pas et continuai mon chemin. Pourquoi ? Pourquoi t'intéresser à moi maintenant ? Alors que tu ne m'avais jamais calculer auparavant ! Je marchais dans la poudreuse des trottoirs, les gens se dépêchaient de rentrer chez eux pour se retrouver au coin du feu. Les hommes avaient hâte de retrouver leurs petites femmes, et leurs enfants autour d'un bon jeu de société auprès de la cheminée. De la chaleur ! C'était ce qu'il me manquait, je crois. Mais je ne voulais pas n'importe laquelle ! Je souhaitais la tienne, cette chaleur qui devrait m'être réservée, au risque de paraître égoïste, je m'en fichais. Je te voulais rien qu'à moi mais c'était impossible, tu me l'avais fais comprendre en m'ignorant. Je me dirigeai à présent vers notre immeuble, pour pouvoir m'entrainer encore, et encore jusqu'au moment où tu pourrais me remarquer, jusqu'à ce que j'aurais de la valeur à tes yeux. Je me dévêtis de mon manteau, m'attachai les cheveux maladroitement et mis la musique en route. J'entamai la nouvelle chorégraphie pour le prochain clip. Au bout d'une heure et demi de travail, je tombai au sol morte de fatigue. J'allais arrêter la chaine quand tout à coup, un souvenir que j'avais de toi me revint. Tu étais à ma place, dégoulinant de sueur, tu étais très épuisé. Au moment où ton ami s'approchait de la radio pour l'éteindre, tu lui crias stop. Tout le monde te regardait perplexe, puis tu continuas par dire que l'échauffement ne faisait que commencer, qu'il était trop tôt pour arrêter. A ce moment là, tu apparus encore plus beau et courageux à mes yeux, l'amour que je te portais n'en était que renforcé. Je décidai donc de me relever et de remettre à zéro la chanson et de reprendre. Mon souffle devenait de peu plus court chaque seconde, mais je ne voulais pas abandonner. J'avais chaud et à force de faire des efforts, mes jambes tremblaient. J'en pouvais plus et au moment où je m'apprêtais à faire mon demi tour, je te vis. Tu me fixais grâce au miroir qui se trouvait devant moi, mais tu ne bougeais pas d'un pouce. Allez viens voir moi ! Prends moi dans tes bras et fais moi valser jusqu'à ce que j'en meurs de fatigue. Qu'est-ce que tu attends ? Non évidemment tu n'allais pas te déplacer pour une pauvre danseuse comme moi, bien sûr je n'étais rien à tes yeux. Mon inactivité me fit perdre l'équilibre, ce qui provoqua ma chute. Descendez on vous demande ! Mes mains sur le parquet, suivies de mes larmes. Je t'entendis avancer dans ma direction. Il n'y avait même pas cinq minutes, je voulais que tu viennes, maintenant je souhaitais que tu partes. Je ne voulais pas que tu me vois ainsi, que tu me prennes en pitié, que tu fasses attention à moi juste parce que je versais quelques gouttes d'eau. Tu me pris la main et me la tiras, tu me demandais de me lever. Tu me donnes un ordre ? Et depuis quand tu te le permettais ? Mais contre mon gré, je me mis debout. Je refusais de redresser les yeux, en aucun cas j'avais envie de croiser les tiens. Car je savais que si je les voyais je me sentirai faible, comme une incapable face à toi. Pourtant tu n'imaginais même pas la folle envie de t'embrasser qui était en train de me parcourir l'esprit à l'instant même. Tu mis mon bras en l'air toujours en me tenant la main, et tu me fis tourner sur moi même. Je ne comprenais pas ton geste, mais tu continuas à me faire tourner lentement, mes doigts tournaient aussi entre les tiens, et je vis ton sourire en coin. Ton merveilleux sourire. Dites moi pourquoi je voudrais que le temps s'arrête ? Pour me faire souffrir un peu plus encore ou bien pour me convaincre que finalement, je pouvais avoir une quelconque valeur même infime à ses yeux. Pourquoi est-ce que j'aimais me faire mal comme ça ? Et toi ? Pourquoi est-ce que tu prenais un malin plaisir à contribuer à ma souffrance ? Dans la valse, tu fis en sorte que je me rapproche de toi. Dans un dernier trois cent soixante, tu me collas contre toi et posas tes lèvres sur les miennes.


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Merci d'avoir lu. See you

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Message par Aki Mer 19 Jan - 6:01

HAN!
ÉNORME !! :O

Hm. Bon au début j'étais confuse, j'arrivais pas à savoir de qui tu parlais.. avant de comprendre que tu parlais de personne en particulier (Hum) Sinon, à part ça, tu écris vachement bien, on ressent bien les sentiments de la personnage, c'est assez descriptif mais pas trop (donc on s'ennuie pas).
C'est triste! Même la fin, je sais pas toi, mais moi je la trouve triste :3
Mais c'est beau Héhé Razz
Bref, belle fic' ♥️
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Message par Invité Mer 19 Jan - 6:19

Aki a écrit:HAN!
ÉNORME !! :O

Hm. Bon au début j'étais confuse, j'arrivais pas à savoir de qui tu parlais.. avant de comprendre que tu parlais de personne en particulier (Hum) Sinon, à part ça, tu écris vachement bien, on ressent bien les sentiments de la personnage, c'est assez descriptif mais pas trop (donc on s'ennuie pas).
C'est triste! Même la fin, je sais pas toi, mais moi je la trouve triste :3
Mais c'est beau Héhé Razz
Bref, belle fic' ♥️

Je suis très contente de te retrouver là, et merci beaucoup d'avoir lu ! Ca me fait très plaisir ! ^^ Oui je l'avais marqué que je pensais à personne en particulier juste Jun Hyung pour le rôle du garçon, parce que cet homme là me perturbe, il m'a littéralement charmée ! UU Merci pour ton compliment sur mon écriture, en faite mille merci pour ton commentaire ! Je ne trouve pas triste la fin, mais si tu le dis c'est qu'elle doit avoir un fond triste ! Encore un dernier merci ! =D

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